Les Mapuches marchent à Temuko pour demander l'auto-détermination

Publié le par Nicolas

La céremonie au Ñielol était chargée de symbolisme. Tout s'est déroulé dans un calme absolu et une fois la rogative conclue, les mapuches ont commencé à descendre vers l'Intendance Régionale. Cete marche n'était pas autorisée, mais cela n'a pas arrêté le groupe de près de 150 personnes qui ont marché vers le secteur central de Temuko. Cette journée s'est bien sur terminée avec des incidents et des détentions.

TEMUKO / Très tôt, des camions et des véhicules sont arrivés au sommet de Cierro Ñielol avec pour objectif de participer à une rogative à travers laquelle ils ont proclamé l'indépendance. "Nous voulons commencer une nouvelle étape dans la lutte des droits du peuple mapuche. Nous sommes là sous le principe de la libre détermination et nous voulons nous engager,dans cette colline, quenous allons vous donner un gouvernement mapuche autonome dans les prochains mois ou les prochaines années", a dit sur un ton enfantin le leader du Conseil de Toutes les Terres, Aucan Huilcaman.

Dans ce contexte il a annoncé que à partir de janvier 2009, l'école pour l'autogouvernement commencera à fonctionner dans sept communes du sud, en considérant le territoire historique, du Bío Bío au sud. La céremonie au Ñielol était chargée de symbolisme. Tout s'est déroulé dans un calme absolu et une fois la rogative conclue, les mapuches ont commencé à descendre vers l'Intendance Régionale. Cete marche n'était pas autorisée, mais cela n'a pas arrêté le groupe de près de 150 personnes qui ont marché vers le secteur central de Temuko et qui aspirent à un gouvernement propre à eux-mêmes.

Incidents

Ils sont arrivés face à l'intendance puis ils ont commencé à installer des hauts-parelurs sur un camion. Il y a eu trois discours, et pendant que Huilcamán intervenait, un grave incident se produit. Après avoir consulté les carabiniers et avec l'aide des policiers, le chauffeur de l'intendance sortit du stationnement en provoquant une situation pas très claire qui a fait que les manifestants ont empêché la voiture de passer, alors que les policiers commencaient à bastonner les mapuches, eux donnaient des coups de pieds et lancaient des pierres sur le véhicule qui a terminé avec la vitre arrière cassée.

Un groupe de jeunes organisés avancait lentement et pacifiquement dans les rues puis tenait le transit pour que la colonne ne se voye pas intérrompue. A Caupolicán avec Lautaro, les carabiniers ont commencé à les éscorté pour une raison d'insécurité.

Un carabinier a essayé d'arrêter une femme qui avait pris part dans l'organistion de cet acte, mais un groupe de manifestants l'ont arrachée des mains du chien de garde du capital puis ils l'ont ramené dans le groupe où elle a été protégée durant le reste de l'acte. Tout de suite, la colonne a commencé à se déplacer vers Bulnes, Varas et quand ils étaient à Prat, un groupe des forces spéciales est intevenu pour arrêter la femme qui a cassé et qui était pleinement identifiée.

A ce moment là, la place Aníbal Pinto s'est convertit en un champ de bataille. Les camions ont commencé à utiliser les lances à eau, les manifestants et les passants couraient en échappant où ils pouvaient tandis que les indigènes repoussaient l'intervention policière avec des bâtons et des jets de pierres afin de protéger les leurs, cetains policiers sont d'ailleurs restés dans les véhicules policiers. ll n'y a pas eu de discriminations. Adultes, femmes, enfants et vieillards ont reçu le jet du camion policier.

Violente répression

Arrêté à côté d'un arbre, Aucán Huilcamán, qui était à la tête de la manifestatio, a harangué: "Ici c'est clair que le Gouvernement a provoqué notre peuple. Nous sommes tous témoins de la passivité et de la consistence de notre lutte. Nous n'avons frappés personne.

Je me suis adressé à ceux qui veulent m'écouter, respectueusement, mais ici c'est clairement une répression organisée de la part du Gouvernement, du ministre de l'Intérieur et des Carabiniers "

Il a assuré que les autorités souhaitent uniquement que les activités se terminent dans la violence, et il a condamné ce fait, en annoncant des actions légales contre l'intendante, il a conclut avec cette dernière phrase: "C'est elle qui a sali notre sentiment,notre droit et notre forme de porter cette lutte tant forte et décidée."


Source: http://argentina.indymedia.org/news/2008/12/645135.php

Publié dans Actualité

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